2009-06-17

Understanding Coco

La psychologie vectorielle est un champ de recherche vaste, à peine exploré. Il nous appelle comme toutes les figures de l’Infini.
Comment l’aborder ?
Faut-il parler du premier jour, de la création ? Probablement pas.
Science pratique par essence, la psychologie vectorielle est loin des paradoxes fondateurs. Œuf et poule ne l’intéressent que dans la mesure ou l’un se mange et l’autre peut être utilisé comme projectile.
Ce moment si délicat du commencement, cette heure si particulère où l’on cherche à définir les bases sur lesquelles on s’appuiera, ce momentum entamé en un point du néant n’a, pour nous, pas lieu d’être.
S’imaginer un tableau blanc, le champ d’expérience, est amplement suffisant. On exclut l’orgueil conceptuel d’une création ex-nihilo, la gageure des attaques académiques à l’encontre des prédécesseurs. Seule existe la perception immédiate du réel. Pas de symboles. L’empirisme est réhabilité dans son immédiateté brutale.
Les mathématiques se subtituent aux constructions élaborées. La figure emblématique du vecteur est la seule concession à l’appareil conceptuel. Les mouvements de l’esprit deviennent accessibles. Le brouillard du jargon, dissipé.
Toute expérience humaine peut être le point de départ de la psychologie vectorielle, car la psychologie vectorielle investit la totalité du champ du vécu, fait apparaître nettement son intelligibilité filigranée.
On en prendra pour exemple Coco.
Soit les points A, B, C, D et E.
Au moment 0 : A est en conversation avec B, C est en conversation avec D, E (« Coco ») est sous la table de C et D.
Au moment 1 : E (« Coco ») quitte la table de C et D, renifle le sac de A. C suit E (« Coco »), le rappelle, et en profite pour offrir une perche à A. B et D font semblant d’ignorer ce qui se passe.
Au moment 2 : A ne saisit pas la perche de C. C quitte le champ, suivie de D, et de E (« Coco »). B ricane.
Hypothèses de travail :
1) Inertie de A
2) Manque d’arguments convaincants de C.
3) Mouvement de C vers A contrecarré par la présence de B, D ou E (« Coco »).
Conclusion : La psychologie vectorielle améliore l’intelligibilité du réel. Il est démontré que toute situation peut être résumée à des interactions simples entre des acteurs, et étudiée de l’extérieur, sans que l’observateur ait à subir les interférences perturbantes d’un appareil conceptuel lourd.
La psychologie vectorielle est résolument moderne, en ce qu’elle s’inscrit dans la lignée des sciences qui prennent en compte les conditions d’expérimentation pour mettre en contexte leurs observations. Dans un prochain article, nous étudierons ces convergences.

1 comment:

Maj. Hindsight said...

"Œuf et poule ne l’intéressent que dans la mesure ou l’un se mange et l’autre peut être utilisé comme projectile."

ou inversément ;-)